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Emma, une jeune femme mystérieuse, se
découvre peu à peu un pouvoir étrange : à son contact, ses amants
disparaissent.
François, astronome spécialisé dans l'étude du phénomène des trous noirs,
rencontre Emma dans un aéroport. Il tombe aussitôt amoureux de cette jeune
femme belle et fascinante. Une idylle se noue entre les deux jeunes gens.
Mais au bout de quelques jours, François disparaît sans laisser de traces.
Avec l'aide de Michel, le frère de François, Emma cherche à percer le
mystère de cette disparition - sans se douter qu'elle y est peut-être pour
quelque chose...
Son
rôle
:
Gaspard joue le rôle
de François
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Secret de tournage
:
Un premier film :
La
troisième partie du monde est le premier long-métrage d'Eric
Forestier. Il avait auparavant réalisé quatre courts.
Un film personnel :
La
troisième partie du monde, même s'il mélange plusieurs genres
(scientifique, romance, fantastique...), est avant tout personnel. Eric
Forestier l'explique : "Je vois très bien d'où vient le film, d'où
vient Emma. Mais si j'avais seulement mis en images le récit de ma
relation avec une jeune femme dévorante, quel intérêt? Le fantastique
peut vous permettre d'être littéral tout en avançant masqué. Avec un
masque qui ne vous déguise pas, mais qui, au contraire, vous permet de
mieux dire la vérité." Une idée empruntée elle aussi aux grands
réalisateurs américains : "Hitchcock ou Carpenter (...) se servent du
genre pour raconter des choses plus personnelles, voire intimes, de
façon souterraine."
Un reliquat hitchcockien?
:
Le
réalisateur Eric Forestier confesse s'être beaucoup inspiré des méthodes
de tournage utilisées par Alfred Hitchcock pour son propre film :
"Même si Psychose reste un modèle inatteignable, Hitchcock a créé
un précédent dans la manipulation du spectateur et le fait de changer
brutalement de point de vue. Paradoxalement, ça me décomplexait plutôt
d'emprunter des pistes balisées."
L'absurdité du réel :
Eric
Forestier explique avoir voulu démontrer dans son film comment la
réalité de la vie peut parfois s'avérer absurde :
"Quand je me promène dans la rue, tout ce
que je vois est bizarre. C'est un peu de cette inquiétante étrangeté
dont parlait Freud que j'ai essayé de transmettre : c'est souvent du
quotidien le plus trivial que naissent les choses les plus décalées
(...) On est tout le temps pris au dépourvu par le réel, il est plus
fort que nous."
Un compositeur de renom :
Pour la
musique de La troisième partie du monde, Eric Forestier a fait
appel à Jay Jay Johanson. "Je me suis rendu à une exposition d'art
contemporain, et il y avait dans une des salles une sonorisation de
Jay-Jay (...) C'était très différent de ce qu'il faisait d'habitude,
très spatial, parfait pour le film. On a contacté Jay-Jay, il se
trouvait qu'il était libre à ce moment-là et que composer une musique de
film le tentait assez. Ce qu'il a fait est vraiment remarquable, à la
fois très sucré, très enfantin, et complètement brisé, un peu à l'image
du film."
Le Matt Damon français :
Gaspard
Ulliel représente pour Eric Forestier le Matt Damon français! "Il a
pour lui ce mélange d'intensité physique et mentale, ce qui est très
rare chez un acteur français. Quand il marche dans l'aéroport, c'est
La Mort dans la peau! Je pense que c'est un très grand acteur, il va
exploser dans les prochaines années."
Complémentaires et glamour
:
Le
réalisateur s'est réjouit du travail de son couple d'acteurs, qu'il juge
très complémentaires. "Lui est vibrionnant, elle est dans une sorte
d'irradiation douce et lumineuse. Autant Gaspard est solaire, physique,
autant Clémence est davantage dans la réserve, ce qui fait qu'elle
épouse les contours du jeu de son partenaire sans jamais lui faire
concurrence. Ils ne sont pas au même endroit l'un et l'autre, et
pourtant, ils se partagent le cadre de façon harmonieuse. En plus, ils
sont très beaux tous les deux. Je tenais beaucoup à cette dimension pop
et glamour chez les acteurs du film."
Gaspard Ulliel chorégraphe! :
Dans
l'une des scènes du film, Gaspard Ulliel et Clémence Poésy dansent au
rythme du tube disco "Enola Gay". C'est l'acteur lui-même qui en a signé
la chorégraphie! "On n'avait pas vraiment décidé des pas à l'avance,
et d'ailleurs, la musique a été choisie cinq minutes avant le tournage.",
explique-t-il. "Eric m'a fait écouter deux ou trois morceaux, et j'ai
choisi "Enola Gay". C'était assez drôle à tourner, très spontané. Il
faut dire que mon costume m'a beaucoup aidé!"